Montmartre, c’est ensuite un repère de bandit et un bidonville.
En 1860, la Butte de Montmartre est enfin annexée à Paris, vendue pour une bouchée de pain.
S’y installent alors les parisiens qui ne sont plus en mesure de payer leur loyer dans le centre-ville. A cette époque, le baron Haussmann entreprend des grands travaux dans Paris et fait flamber les prix.
A Montmartre, on retrouve aussi les marginaux, les artistes, … Les habitants étaient principalement des chiffonniers, des ferrailleurs, des marchands de fortune… bref des petits métiers qui vivaient de la récup’. Ils construisent des maisons qui ressemblent plutôt à des cabanes, où on utilise même des boîtes de sardines en guise de serrure. Les actuelles rues Caulaincourt, Lepic et Girardon, par exemple, ressemblent à un bidonville.
La délinquance y était élevée. Il n’était pas rare de voir des gens se battre, même au couteau, en pleine journée dans la rue.
Montmartre, appelé alors « le Maquis », est aussi le repère de bandits, le territoire des Apaches, les criminels de la Belle Epoque parisienne. Le quartier est une bonne cachette, avec ses rues en labyrinthe. Les rues en pente permettent d’échapper facilement à la police. Les maisons comportent plusieurs sorties qui donnent sur des rues différentes.
Le quartier est donc pauvre, insécure et les conditions d’hygiène y sont très mauvaises mais malgré cela, les habitants forment une véritable petite communauté.